Il y a quelques années, mon père, ma mère, mon frère aîné, ma grande sœur, moi et la petite dernière dans son landau, nous allions attendre le bus de la société Citram pour nous rendre comme à toutes les grandes vacances scolaires dans notre résidence secondaire à MACAU. Nous nous y ressourcions pendant deux bons grands mois. Bien entendu, mon grand frère et votre serviteur (le conteur), nous prîmes la même chambre. Celle-ci avait un grand lit. Halte ! Je vous vois arriver amis lecteurs, nous partagions juste le même lit. Il n’y avait rien de sexuel là dedans, comme deux frangins et point barre ! Le matin, j’allais attendre la fourgonnette de la charmante boulangère. Je prenais, 5 croissants, 5 chocolatines, 5 pains aux raisins, et pour finir deux grosses miches de pain d’1 kilo et demi. Elle notait tout cela sur son carnet de commandes. En prime, elle me donnait gratos une poche de différents bonbons à partager avec mon frère et ma sœur. Mais avant de rentrer, je m’en mettais dans les « fouilles ». À part cela, les vacances étaient idylliques .
Tous les matins, j’allais chercher les bidons de lait à la ferme d’à côté. Un jour, j’y allai d’un bon pas. Quand j’y arrivai, la fille de ferme m’accueillit avec un superbe sourire, comme à chaque fois. Devant moi, elle trayait les vaches et me donnait toujours un verre de lait bien moussu et tiède. C’était un vrai régal ! Complètement autre chose que ce que l’on trouve aujourd’hui dans les grandes ou moyennes surfaces.
Un beau jour, mon frère, le fils du fermier et moi-même, nous nous amusions à sauter un trou. Ce jour là, tout en sautant par dessus, je perdis l’équilibre et chutai dedans ce qui occasionna pour moi une épaule démise et trois côtes de fêlées. Malheureusement, par ma faute, les vacances furent écourtées.
Jean-Luc B.
Le 8 Juin 2018
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